coprésidents: Jose Manuel Martinez Sierra (Directeur du RCC, Jean Monet professeur ad personam en droit et Gouvernement de l’UE); Sofia Perez (politologue, Université de Boston); Sebastian Royo (Vice-Recteur et professeur de gouvernement à L’Université Suffolk); Serenella Sferza (co-directrice du Programme MIT-Italie).

La crise économique de la zone Euro est devenu un point tournant dans le processus de l’intégration Européenne., Il a suscité des efforts de changement institutionnel et d’innovation (tant dans la zone euro que dans ses États membres). Pourtant, il a également révélé de nouvelles fissures fortes dans l’UE, y compris – de manière très visible – celle entre les États débiteurs et les États créanciers de la zone euro. Cela a conduit à de nouveaux discours sur la dynamique centre-périphérie au sein de la zone euro et de l’UE dans son ensemble., Dans les États débiteurs, soumis à des formes formelles et informelles de conditionnalité de la part de la troïka, l’expérience a eu de nombreux effets: chômage exceptionnellement élevé compte tenu des demandes de mesures d’austérité rapides et procycliques, changements dans la politique des réformes économiques, crise dramatique de légitimité (reflétée par la baisse de la confiance dans l’UE et dans les gouvernements nationaux et les partis traditionnels traditionnels, ainsi que l’intensification des tensions territoriales au sein des États membres)., Elle a également donné lieu à de nouveaux débats et polémiques politiques (comme celui sur le rôle des élites politiques et des dirigeants politiques dans la crise économique et sur la nécessité d’un renouveau au sein des partis politiques), et à la montée de nouvelles formes de populisme (comme en témoigne, par exemple, le mouvement cinq étoiles Italien).,

ce groupe d’étude poursuit deux objectifs: 1) apporter les perspectives des pays d’Europe du Sud/débiteurs (en particulier, mais pas seulement, L’Italie, L’Espagne et le Portugal) aux débats sur l’avenir de l’Europe au centre d’études européennes; et 2) explorer les conséquences politiques, sociales et économiques que la crise économique a eu sur les pays débiteurs et les débats entourant ces conséquences (deux bons exemples sont le débat actuel sur les causes de la mauvaise performance du marché du travail et celui sur les facteurs affectant la compétitivité/faible croissance dans certains pays du Sud)., Nous abordons l’idée d’une nouvelle dynamique centre-périphérie dans la zone euro comme une question ouverte, qui sera sans aucun doute affectée par les développements au cours des deux prochaines années.

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