Le concept de surhomme est à la fois le plus connu de la philosophie de Nietzsche mais aussi et surtout le plus complexe. Ce concept passe par le travail de Nietzsche, mais apparaît vivement dans Ainsi parlait Zarathoustra.
c’est en effet à partir du surhomme que l’on peut accéder à la pensée de Nietzsche, tous les autres thèmes (morale, art, religion, …) doivent être compris à partir du surhomme.,
la théorie du surhomme et l’interprétation génétique:
avant de présenter ce que le surhomme Nietzsche, commencez par lever les malentendus en expliquant ce qui n’est pas le surhomme.
« Tous les êtres jusqu’à présent ont créé au-delà d’eux-mêmes quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Qu’est-ce que le singe à l’homme? C’est juste ce que l’homme doit être pour le surhomme ”
Cet extrait ne doit pas être compris littéralement. Nietzsche est pas un évolutionniste, il utilise cet argument que l’enseignement, comme une image. Par conséquent, le surhomme n’est pas une nouvelle espèce créée à la suite d’une sélection génétique (requise ou engagée)., Le surhomme est l’homme qui excelle. Un homme qui transcende.
La définition de l’Superman:
– Zarathoustra est présenté comme le signe avant-coureur d’un renversement complet, comme le prophète d’une nouvelle culture. Il doit être fait pour la création, la spontanéité, de l’art, y compris le jeu, l’activité ou la danse de l’enfant sont la meilleure image, y compris Dionysos, le dieu de l’ivresse et de la danse, pas Socrate, serait symbole.
– Zarathoustra est l’incarnation de la lucidité, qui lui fait comprendre un État de capital: la mort de Dieu. Cette mort était le résultat final de la transcendance., La terre appartient maintenant aux hommes. Et”le mépris de la Terre est maintenant ce qui est plus dangereux »
– Dieu est mort, mais pas encore les illusions que la croyance en lui et la religion ont générées. Zarathoustra veut donc mettre fin à l’ancien monde, à la métaphysique dualiste et à la morale qui en résulte., Face à cet homme réactif moral pour devenir superman, doit pratiquer le” mépris » mépris du bonheur (dans le sens de la démission morbide des stoïciens), la raison (comprise comme la conscience morale dans Kant), de la vertu (à savoir la disposition de la propriété, qui est l’obéissance à la morale religieuse), la Justice (cette morale qui protège les faibles et les forts),
– La construction d’une nouvelle morale sera supérieur à l’ancien si elle appelle, selon Nietzsche, des hommes nouveaux, des surhommes., Cette nouvelle morale est précisément la volonté de pouvoir.
– face à la mort de Dieu, le surhomme doit faire face aux derniers hommes, ceux qui pensent que la mort de Dieu signifie nihilisme, destruction pure. Nietzsche lutte contre l’immoralité au nom de l’immoralité. Ainsi, creux, Nietzsche nous dit que la mort de Dieu ne suffit pas à conduire le monde dans une nouvelle société, sans la volonté de pouvoir, si elle est animée par une volonté faible, la moralité peut devenir nihilisme.
Le Superman est un franchiseur, un lutteur de la terre, un être de volonté, un pur acte, un travail.,
- Nietzsche, nihilisme et la mort de Dieu | Kenan Malik / Pandaemonium / 12 février 2012 (kenanmalik.wordpress.com)
- prologue de Zarathoustra: 1-4 (ivanbaker.wordpress.com)
- Nietzsche: une icône américaine? (thecatholicthing.org)
- Des Afterworldsmen (bibliologist.wordpress.com)
- L’Overman est un noble déterminant des valeurs (losthistorian.wordpress.com)