pétition de droit, (1628) pétition envoyée par le Parlement anglais au roi Charles Ier se plaignant d’une série de violations de la loi. La pétition demandait la reconnaissance de quatre principes: pas d’imposition sans le consentement du Parlement, pas d’emprisonnement sans motif, pas de cantonnement de soldats sur des sujets et pas de loi martiale en temps de paix. Voir aussi pétition de droit.,
la pétition de droite a été rédigée par le troisième Parlement de Charles en autant d’années. Il avait entretenu des relations tumultueuses avec la Chambre des communes, qui ne faisait pas confiance à Charles et lui refusait des impôts pour financer sa guerre contre l’Espagne. Après avoir révoqué son deuxième Parlement, il est devenu le dernier monarque à imposer un prêt forcé, une taxe efficace dans laquelle le monarque obligeait ses sujets à faire des cadeaux et emprisonnait ceux qui ne s’y conformaient pas., Le Parlement jugea que cela constituait une violation de l’esprit de la Magna Carta, qui prévoyait que le monarque ne pouvait pas lever d’impôts sans consentement commun ou emprisonner un homme libre sans motif, et rédigea donc la pétition (à la suggestion D’Edward Coke) pour réclamer les droits du Parlement et des hommes libres et pour obtenir de la couronne un engagement renouvelé à observer la primauté du droit. Pour continuer à recevoir des subventions pour ses politiques, Charles fut obligé d’accepter la pétition, mais il en Ignora plus tard les principes., Néanmoins, la pétition de droit en vint à être considérée comme un document constitutionnel du gouvernement du Royaume-Uni, aux côtés d’autres actes monumentaux tels que la Magna Carta et la Déclaration des droits (1689).